Dernière mise à jour: 15 juillet 2014
Une ample exposition rétrospective « Constantin Isachie (1888 – 1967) – un peintre de la modernité bucarestoise », organisée par le Musée du Municipe de Bucarest en collaboration avec la Fédération Roumaine des Associations, des Centres et des Clubs pour UNESCO et la Société des Collectionneurs d’Art de Roumanie a été vernissée le jeudi 3 juillet 2014, dans l’espace d’exposition du Palais Sutu, près de la Place de l’Université.
L’organisation de cette exposition qui restera ouverte au public jusqu’au 28 septembre 2014 et qui réunit plus de 80 œuvres des plus valeureuse de l’artiste, a été possible grâce au soutient offert par le Cabinet GRUIA DUFAUT impliqué dans la collecte des fonds nécessaires pour la réalisation de cet ample projet culturel.
Les œuvres du peintre Constantin Isachie ont été largement appréciés par les critiques pendant la période de l’entre deux guerres, beaucoup d’entre elles se trouvant dans le patrimoine du Musée National d’Art de Roumanie, le Musée d’Histoire et de l’Art du Municipe de Bucarest, du Musée National Peles mais aussi d’autres musées du pays (Musée d’art de Piatra Neamt, Musée Municipal Campulung, Musée d’Art de Targoviste° et dans plusieurs collections privées du pays et de l’étranger.
Constantin Isachie a eu six expositions personnelles pendant les 10 ans qui suivent à son début artistique en 1924. Dès le début, Constantin Isachie est très apprécié par la haute société roumaine de l’époque, recevant alors d’importantes commandes de portraits: comme par exemple de la Reine Marie (1936), des anciens Gouverneurs de la Banque Nationale, comme Mihail Manoilescu et Constantin Anghelescu (1939), d’importants prélats comme l’Evêque Vasile Aftenie, des personnalités du monde artistique, comme le chef d’orchestre George Georgescu le fondateur du Festival George Enescu, etc.
« Il peint de manière impressionniste des paysages de Roumanie et d’ailleurs, surtout de France, de l’Angleterre, de Belgique, d’Espagne et de Croatie, en ajustant son style au spécifique de l’endroit, en peignant des brouillards anglais dans des nuances de gris délicates et transparentes ou des architectures bien mises en évidence par la lumière claire du Sud. Les bouquets floraux, à composition bien individualisée, souvent basée sur l’asymétrie, prédominent dans les natures mortes ; de la même manière il démontre sa maîtrise dans la peinture des transparences, d’objets décoratifs. A ces éléments s’ajoutent une remarquable suite de portraits et de nus peints parfois de manière très réaliste, inspirée tantôt par l’école française tantôt par celle anglaise, dont quelques-uns ont une teinte mondaine spécifique aux années de l’entre-deux guerres, ce qui leur confère une atmosphère d’époque unique et authentique », selon le curateur de l’exposition dr Mihaela Varga.
L’organisation de l’exposition a bénéficiée du soutient offert par le Cabinet d’avocat GRUIA DUFAUT ainsi que d’autres sponsors : Dacia, Groupama, Lafarge si Tadis Agro.
